top of page
1548772565222.jpeg

François Demont

Inspecteur des Finances publiques

ADPA : Quel a été votre parcours depuis la fin de votre Master Droit Public des Affaires ? 

Diplômé du Master Droit Public des Affaires en 2019 j’ai ensuite intégré le Master 2 Carrières publiques de Lyon III pour préparer le concours d’Inspecteur des finances publiques en bénéficiant de conseils méthodologiques et d’un cadre de travail. J’ai passé le concours pendant la session 2021.

ADPA : Quel est votre poste actuel ? 

Après ma réussite au concours, j’ai intégré l’École Nationale des Finances publiques le 1er septembre de cette même année. Au terme de la formation, à compter de mai 2022, j’intégrerai la Mission de Maîtrise des risques de la Direction Régionale d’Île-de-France.

ADPA : Quels sont les points positifs et négatifs de votre poste ?

Concernant les avantages, le grade d’Inspecteur des finances publiques permet d’exercer de nombreux métiers différents (contrôle fiscal, contentieux, gestion publique notamment). Il est ainsi possible de changer facilement de missions en cours de carrière et d’éviter la assitude. Selon les postes les Inspecteurs travaillent en équipe, ont un rôle de manager ou travaillent en autonomie, ainsi tous les profils peuvent y trouver leur bonheur. De plus, la carrière est évolutive avec un gain de rémunération et de responsabilités au fil des années avec la possibilité de

passer des concours en interne. Enfin, il permet de facilement concilier sa vie privée avec sa vie professionnelle.


Sur le plan des inconvénients je pense que la mobilité géographique peut constituer un frein pour certains. En effet, le département d’affectation en sortie d’école dépend du classement au concours. Il peut donc arriver d’être affecté dans un département qui ne nous convient pas. Toutefois, il est important de garder à l’esprit que cette affectation n’est que temporaire et qu’il est possible de demander une mutation rapidement dans les années qui suivent la prise de poste.

ADPA : Qu'est-ce que vous a apporté le Master Droit Public des Affaires ?

Le Master m’a permis de développer des compétences dans de nombreux domaines du droit public, contribuant à une certaine polyvalence dans la compréhension des enjeux publics.

D’autre part, par le biais des stages obligatoires et des journées professionnelles le Master m’a permis d’avancer dans la construction de mon projet professionnel. Le réseau du Master m’a également été bénéfique dans la mesure où j’ai été encadré par un ancien étudiant lors de mon stage de fin de Master 2 à la Chambre régionale des Comptes d’Auvergne-Rhône-Alpes.

ADPA : Quel est votre conseil pour un futur étudiant en Master Droit Public des Affaires ? 

Mon conseil pour un futur étudiant du Master est de profiter pleinement des deux belles années que représente la formation. Profiter de l’aspect scolaire au sens strict en faisant preuve de curiosité,

notamment lors des journées professionnelles car elles peuvent présenter des parcours méconnus. Mais aussi profiter du cadre privilégié qu’offre le Master, avec des promotions réduites qui permettent de passer de bons moments de cohésions avec comme points culminants les week-ends d’intégration/désintégration et le Gala de remise des diplômes.

1585820688864.jpeg

Laurent Jacques

Avocat associé

ADPA : Quel a été votre parcours depuis la fin de votre Master Droit Public des Affaires ? 

À l'issue de mon Master Droit Public des Affaires, j’ai immédiatement passé l’examen d’entrée à l’école des avocats. Après deux années d’école j’ai rejoins le cabinet GUIMET, puis le cabinet RACINE pour deux années. À compter de janvier 2013 j’ai intégré le cabinet LEGA-CITÉ pour ne plus le quitter jusqu’à ce jour d’abord en qualité de collaborateur puis d’associé à partir de juillet 2019.

ADPA : Quel est votre poste actuel ? 

Je suis avocat associé du pôle de droit public dans le cabinet LEGA-CITÉ. 

ADPA : Quels sont les points positifs et négatifs de votre poste ?

C’est un poste passionnant car vous êtes au cœur des projets de développement de la ville de demain. Vous voyez les projets se dessiner en avant-première. Au quotidien, cependant, cela présente beaucoup de stress.

ADPA : Qu'est-ce que vous a apporté le Master Droit Public des Affaires ?

Le Master Droit Public des Affaires m'a apporté la capacité a traité un projet de manière concrète et non pas de manière strictement juridique.

ADPA : Quel est votre conseil pour un futur étudiant en Master Droit Public des Affaires ? 

Spécialisez-vous à un moment donné et devenez le meilleur dans votre domaine.

Estelle Pezet - portrait

Estelle Pezet

Juriste projets majeurs à Montréal

ADPA : Quel a été votre parcours depuis la fin de votre Master Droit Public des Affaires ? 

À l'issue du Master Droit Public des Affaires, j'ai passé l'examen du barreau et intégré l'EDARA, j'ai ensuite réalisé mes stages d'élève avocat à Paris, au Conseil d'Etat et au sein du cabinet August Debouzy. J'ai ensuite passé le CAPA et poursuivi mon parcours universitaire avec un Master Spécialisé en financement de projets d'infrastructures à l'Ecole des Ponts et Chaussées en alternance chez VINCI Concessions. J'ai commencé par exercer en tant qu'avocate en contrats publics auprès du cabinet Gide Loyrette Nouel puis ai saisi une opportunité dont je rêvais depuis un certain temps : partir travailler en Amérique du Nord.

ADPA : Quel est votre poste actuel ? 

Je suis actuellement juriste au sein de l'équipe des Projets Majeurs d'Eurovia Canada (Groupe VINCI) à Montréal. Je conseille les équipes projets dans la remise des offres : analyse des documents de la consultation, du projet de contrat principal, présentation en comité des risques, rédaction et négociation des sous-contrats et des accords de groupement ; en cas d'attribution je participe également à la mise au point du contrat principal. Je vais toutefois bientôt rentrer définitivement en France en raison de la crise sanitaire et intégrer la division africaine de VINCI Construction.

ADPA : Quels sont les points positifs et négatifs de votre poste ?

Travailler sur des projets internationaux limite mon activité à une pratique purement contractuelle. Mais l'avantage c'est que je suis frontalement exposée aux problématiques du projet, je suis saisie et échange directement avec les équipes opérationnelles et les chefs de projets. Je suis donc régulièrement confrontée aux limites de mes compétences car je déborde rapidement sur les sujets commerciaux. Comme souvent, c'est cette difficulté qui fait l'avantage de la mission : j'ai beaucoup d'autonomie et participe toujours aux négociations avec les clients publics ou avec les partenaires de groupement. C'est un poste qui permet donc d'apprendre très vite et de manière concrète.

ADPA : Qu'est-ce que vous a apporté le Master Droit Public des Affaires ?

Le Master Droit Public des Affaires m'a permis de comprendre que le droit est avant tout une discipline qui s'applique ensuite à une variété de domaines et de secteurs économiques. Cette compréhension est un atout non négligeable lorsqu'on entre sur le marché du travail, surtout en entreprise où il est rare que les juristes soient spécialisés. Au contraire, on attend des juristes qu'ils sachent s'adapter aux besoins de l'activité de l'entreprise et qu'ils fassent donc usage de cette maîtrise de la discipline juridique pour se poser les bonnes questions et faire preuve de bon sens et de réflexion.

ADPA : Quel est votre conseil pour un futur étudiant en Master Droit Public des Affaires ? 

Si j'ai un conseil pour un futur étudiant en Master Droit Public des Affaires c'est de se fixer pour unique objectif de trouver ce qui lui plait. Le droit se pratique de très nombreuses manières et il est difficile à la sortie de la fac d'avoir une idée précise de ce que fait au quotidien un juriste en entreprise. En fonction de la structure (industriel, constructeur, banque, conseil etc.), du secteur, et parfois même en fonction de la direction juridique dans laquelle il évolue, le juriste peut avoir des missions très différentes. L'avantage du Master Droit Public des Affaires c'est justement de proposer une grande diversité de profils de professionnels, de matières et de sujets porteurs, ce qui permet d'établir ses affinités avec certaines problématiques et certaines pratiques. Par la suite, il ne faut pas craindre de changer d'avis, d'observer, d'essayer et de suivre ses envies avec ambition.

Thomas Dord - portrait.jpg

Thomas Dord

Avocat collaborateur

ADPA : Quel a été votre parcours depuis la fin de votre Master Droit Public des Affaires ? 

À l'issue du Master Droit Public des Affaires, j'ai intégré l'école des avocats de la Région Rhône-Alpes (EDARA). 

Lors de mon passage à l'EDARA, j'ai effectué mon stage PPI au sein de la SCET (entreprise de conseil, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations) avant d'intégrer en stage final puis comme collaborateur le cabinet FIDUCIAL LEGAL By LAMY à Paris. 

ADPA : Quel est votre poste actuel ? 

Mon poste actuel est Avocat collaborateur du cabinet FIDUCIAL LEGAL By LAMY. 

ADPA : Quels sont les points positifs et négatifs de votre poste ?

Tout d'abord, le fait de travailler au sein d'une équipe constituée d'avocats associés spécialistes du Droit Public des Affaires me permet d'approfondir, chaque jour, mes connaissances dans les domaines du droit public. 

Par ailleurs, la diversité des dossiers traités permet de changer fréquemment de domaine d'intervention et exclut tout sentiment de "routine" dans l'activité. 

Enfin, le caractère libéral de l'activité d'avocat offre une réelle souplesse dans l'organisation du travail et donne, notamment, la possibilité de prendre en charge des activités "annexes" (ex: Travaux dirigés).

ADPA : Qu'est-ce que vous a apporté le Master Droit Public des Affaires ?

Le Master Droit Public des Affaires m'a permis d'aborder ma carrière professionnelle avec des connaissances solides en Droit Public. Le caractère diversifié des enseignements et l'angle "professionnalisant" adopté par les enseignants du Master apportent une vraie plus-value en stage puis lors de l'entrée dans le monde professionnel. 

Par ailleurs, la renommée du Master Droit Public des Affaires à Lyon et, plus largement en France, a été un atout majeur lors de mes diverses candidatures à des stages (dans le cadre du Master ou de l'EDARA). 

ADPA : Quel est votre conseil pour un futur étudiant en Master Droit Public des Affaires ? 

Ne pas hésiter à solliciter le réseau du Master Droit Public des Affaires dans le cadre de la recherche d'un stage/d'un emploi, ou simplement pour échanger et s'investir dans l'association.

1561798784095.jpeg

Loris Cappello

Case Handler à la Commission européenne

ADPA : Quel a été votre parcours depuis la fin de votre Master Droit Public des Affaires ? 

Désireux de renforcer mes compétences en droit de l'Union européenne, j'ai poursuivi à la fin du Master Droit Public des Affaires un LL.M en droit européen des affaires à l'université de Stockholm, spécialisé en droit de la concurrence. J'ai enchaîné avec un stage professionnel à la Commission européenne, au sein de la DG Concurrence (aides d'État aux transports), où j'ai notamment pu mettre en œuvre mes compétences acquises en droit de la concurrence, des services publics et de la commande publique. Le stage ayant été un succès, j'ai été engagé comme agent contractuel par la Commission européenne, pour laquelle je travaille depuis août 2019.

ADPA : Quel est votre poste actuel ? 

Mon poste actuel est gestionnaire de dossiers (case handler) en matière d'aides d'État aux transports. Mon travail consiste à examiner les notifications envoyées par les États membres ou les plaintes déposées par des parties intéressées (concurrents, associations, etc..) au regard du droit des aides d'État, et à déterminer la qualification d'une mesure comme une aide d'État au sens des traités européens, et si c'est le cas, d'établir sa compatibilité avec ces mêmes traités. 

Le travail est à la fois administratif et juridique, les cas soulevant assez souvent des problèmes juridiques et d'interprétation des règles en vigueur au regard des circonstances d'espèce. L'analyse aboutit à la rédaction d'une décision juridique au nom de la Commission européenne. Cette décision peut faire l'objet d'une contestation devant la Cour de justice de l'Union européenne : mon rôle est dans ce cas d'assister le service juridique de la Commission dans la rédaction du mémoire en défense. 

Je travaille au sein d'une autorité de contrôle de la concurrence. Par conséquent, au-delà des cas, mon travail consiste à suivre les conditions dans lesquelles s'exerce la concurrence dans les marchés du transport (ferroviaire, maritime, aérien, etc...). Il y a donc un important volet de politique publique impliquant des rencontres régulières avec les différents acteurs actifs sur ces marchés et avec les gouvernements pour discuter des aspects financiers et de la manière la plus efficiente d'utiliser les aides d'État pour remplir des objectifs de l'Union européenne (le Green Deal, etc...). 

ADPA : Quels sont les points positifs et négatifs de votre poste ?

Le travail est très semblable à celui d'un avocat : il consiste de manière simplifiée à traiter juridiquement des dossiers complexes d'aides d'État. C'est une excellente école pour mettre en oeuvre les compétences juridiques acquises sur les bancs de la faculté (examen de dossiers et rédaction de décisions qui doivent être éventuellement défendues devant la Cour de justice, à la manière d'un cas pratique à la fac). Chaque dossier soulève ses propres difficultés, et implique des États membres différents avec leur propre système juridique : cela donne un aspect international au travail effectué et permet d'en apprendre davantage sur les systèmes juridiques étrangers. 

En outre, le poste permet de suivre l'évolution de la politique des transports au niveau européen et plus largement, de comprendre le fonctionnement et le processus décisionnel de la Commission européenne. Je participe ainsi à de nombreux meetings avec d'autres services de la Commission avec lesquels nous travaillons en collaboration sur des sujets plus spécialisés (le droit des transports européens) ou horizontaux (la contribution du droit des aides d'États aux politiques environnementales européennes). Je suis également souvent en contact avec les différents gouvernements nationaux concernant des projets d'aides d'État, et notamment durant la crise de la COVID-19, ces dossiers ayant été désormais suivis par les plus hauts niveaux politiques des Etats membres. 

S'agissant des points négatifs, la Commission est malheureusement un appareil bureaucratique assez lent dans le processus décisionnel, et constitue avant tout un organe exécutif et administratif. Par conséquent, il y a parfois également des considérations politiques à prendre en compte. 

ADPA : Qu'est-ce que vous a apporté le Master Droit Public des Affaires ?

Sur la substance, ce master m'a donné un réel bagage juridique qui m'a permis d'une part d'être sélectionné pour un LL.M en Suède, et en second lieu, de rentrer à la Commission européenne, les recruteurs étant étonnés du niveau d'apprentissage en matière d'aides d'État, de droit de la commande publique et du droit public en général. Le niveau du Master Droit Public des Affaires est très élevé et couvre un vaste programme de matières qui donne accès à de nombreux emplois (j'ai pu effectuer une expérience en matière de droit de l'environnement et des installations classées sur Bruxelles dans un cabinet de consulting grâce aux enseignements du Master Droit Public des Affaires). 

ADPA : Quel est votre conseil pour un futur étudiant en Master Droit Public des Affaires ? 

Il faut avant tout que l'étudiant suive ce qu'il a envie de faire par-dessus tout ! J'avais envie de travailler à l'international, au contact de gens de divers horizons et de cultures différentes, et si le parcours n'a pas toujours été facile, je suis aujourd'hui comblé par le poste que j'occupe qui répond aux attentes et envies que j'avais. Le Master Droit Public des Affaires ouvre la voie à de belles carrières ainsi qu'un réseau solide pour bien démarrer une carrière. Je conseille également de ne pas hésiter à compléter la formation Droit Public des Affaires avec des formations complémentaires (dans d'autres branches du droit ou en économie notamment selon les ambitions de l'étudiant) pour constituer un bagage vraiment compétitif sur le marché du travail. Ce fut pour un réel avantage dans mon travail quotidien d'avoir une base solide en droit public des affaires, avec une formation complémentaire en droit européen des affaires par exemple. 

Matthieu PETRIGLIANI-portrait.jpeg

Matthieu Petrigniani

Manager Cabinet Ovëus

ADPA : Quel a été votre parcours depuis la fin de votre Master Droit Public des Affaires ? 

J’ai achevé mon parcours par une 5ème année à l’IEP de Lyon en Master Ingénierie des Partenariats Public Privé. Cette formation m’a permis de réaliser une 5ème année avec une présence forte en entreprise (3 jours par semaine au premier semestre, à temps plein en entreprise au 2ème semestre).


Au cours de cette dernière année, j’ai réalisé un stage dans un cabinet de conseil en achat qui se développait auprès du secteur public, ce qui nécessitait le renforcement de leurs compétences en marchés publics.


Le stage s’est transformé en CDD puis en CDI, et j’évolue ainsi depuis 8 ans dans le conseil achat auprès du secteur public dans toute la France.

ADPA : Quel est votre poste actuel ? 

Manager au sein du cabinet Ovëus, en charge de l’animation de l’équipe de consultant(e)s qui intervient auprès du secteur public et des acteurs privés soumis à la réglementation de la commande publique, dans la création de directions achats et l’optimisation des achats.

ADPA : Quels sont les points positifs et négatifs de votre poste ?

Le pote est riche en termes de rencontres et diversité des missions ; il n'y a pas de routine. Le parcours est très formateur et propose une certaine stimulation grâce aux missions menées auprès de nos clients. Une multiplicité des expériences dans des contextes très divers est présente (État, collectivités, hôpitaux, bailleurs sociaux,…). Enfin, le dernier point positif est l'évolution de carrière en tant que consultant (perspectives d’évolution rapide). 

Les points négatifs concernent la forte mobilisation en termes d’heures passées au travail et la nécessité de déplacements, même si les modalités de communication à distance (ex. : visio.) se développent.

ADPA : Qu'est-ce que vous a apporté le Master Droit Public des Affaires ?

Le Master Droit Public des Affaires m'a apporté des connaissances juridiques pointues, un réseau de professionnels et des apports professionnels. 

ADPA : Quel est votre conseil pour un futur étudiant en Master Droit Public des Affaires ? 

Profiter des temps de stage pour engranger de l'expérience et tisser des liens, solliciter le réseau des professionnels intervenant au sein du Master et le réseau d’anciens et réfléchir au vaste panel de professions accessible grâce au Master (consultant, juriste en collectivités, magistrat administratif,…).

1573056649396_edited_edited.jpg

Rémy Dufal

Doctorant en Droit public

ADPA : Quel a été votre parcours depuis la fin de votre Master Droit Public des Affaires ? 

À la fin de mon Master 2 Droit Public des Affaires, j’ai envisagé une poursuite d'études en doctorat. J’avais initialement pour objectif de travailler en collectivités et avais réalisé tous mes stages dans ce secteur. J’ai fait un second Master 2 en Droit de l’environnement pour m’orienter vers la recherche et approfondir certaines questions que j’avais pu aborder en Droit Public des Affaires. Après cela, puis un court passage en tant que juriste à la Métropole de Lyon, j’ai démarré ma thèse ! 

ADPA : Quel est votre poste actuel ? 

Je suis actuellement doctorant contractuel, chargé d’enseignement, à l’Institut de Droit de l’Environnement (Université Jean Moulin Lyon III), et effectue ma thèse sous la direction du Pr. Philippe Billet.

ADPA : Quels sont les points positifs et négatifs de votre poste ?

Le travail de thèse est un travail solitaire, long et exigeant, mais qui ouvre des perspectives intellectuelles qu’aucune de mes expériences professionnelles passées ne m’avait offerte. 

Malheureusement, le doctorat en droit est un diplôme encore trop peu considéré dans le monde professionnel (exceptée la recherche). J'ai la chance d’effectuer mes travaux au sein d’un laboratoire qui met à disposition des moyens favorables aux doctorants et qui regorge d’initiatives collectives. 

ADPA : Qu'est-ce que vous a apporté le Master Droit Public des Affaires ?

Même si mon travail actuel est théorique, le Master Droit Public des Affaires m’a apporté une rigueur méthodologique et surtout un regard opérationnel sur les questions juridiques qui me sert au quotidien dans ma réflexion.

ADPA : Quel est votre conseil pour un futur étudiant en Master Droit Public des Affaires ? 

Ne pas hésiter à sortir des sentiers battus pour son projet professionnel, stages compris. Le Master Droit Public des Affaires a l’avantage d’être un diplôme suffisamment transversal pour permettre aux juristes d’accéder à la polyvalence ! Et aussi, s’investir dans l’asso ;)

1562047431099_edited.jpg

Lucas Rochas

Inspecteur des Finances Publiques

ADPA : Quel a été votre parcours depuis la fin de votre Master Droit Public des Affaires ? 

À la fin du Master Droit Public des Affaires, j'ai exercé pendant deux ans les fonctions d'assistant de justice au Tribunal administratif de Lyon, puis de chargé de contentieux et de l'éloignement en droit des étrangers au sein de la préfecture du Rhône. En même temps, je préparais les concours de la fonction publique, et notamment celui d'Inspecteur des Finances publiques, que j'ai réussi en 2019, afin d'intégrer l'École Nationale des Finances Publiques (ENFIP) à la rentrée 2020, pour une formation d'un an.

ADPA : Quel est votre poste actuel ? 

J'occupe le poste d'Inspecteur des Finances publiques à la section parlementaire de la Direction de la législation fiscale (DLF). Mon travail porte, pour une grosse partie, sur la coordination et l'élaboration du projet de loi de finances, depuis le début des conférences fiscales jusqu'à son vote définitif au Parlement. L'objectif est de faire en sorte, notamment, que le Ministre dispose toujours d'une réponse précise et argumentée en matière fiscale aux amendements déposés par les parlementaires.

Le reste de l'année, le poste est varié et peut consister à répondre aux questions écrites des parlementaires, demandes de rescrits ou encore questionnaires de la Cour des comptes en matière fiscale.

ADPA : Quels sont les points positifs et négatifs de votre poste ?

Le point positif est sans aucun doute la participation à un élément essentiel du fonctionnement de l'État : le vote de son budget annuel. Dans le cadre de mes fonctions, je suis amené à me rendre au Conseil d'État, à l'Assemblée Nationale et au Sénat en tant que commissaire du gouvernement.

Le point négatif découle du côté positif du poste, à savoir qu'il faut une très grande disponibilité horaire et une grosse capacité de travail surtout pendant la phase parlementaire d'élaboration du projet de loi de finances.

ADPA : Qu'est-ce que vous a apporté le Master Droit Public des Affaires ?

Le Master Droit Public des Affaires est un master d'excellence permettant d'acquérir une grande technicité juridique dans le domaine des contrats publics mais également une vision pratique des différents postes qu'il est possible d'occuper à la fin du master. C'est cet aspect technique et pratique, mis en avant par les intervenants divers et de qualité du master, qui a sans doute été le plus bénéfique pour mon parcours professionnel.

ADPA : Quel est votre conseil pour un futur étudiant en Master Droit Public des Affaires ? 

Mon conseil pour un futur étudiant en Droit Public des Affaires serait d'être ouvert sur les différentes possibilités de cursus professionnels qu'ouvre le master. En effet, si le métier d'avocat ou de juriste en droit public des affaires semble un débouché tout indiqué, il ne faut pas négliger les concours de la fonction publique, pour lesquels le Master Droit Public des Affaires vous apportera une formation adaptée. 

bottom of page